1.12

12. C'est l'action dans le monde physique qui détermine notre expérience du monde futur

Pour la protection de nos soldats, pour le retour des prisonniers, pour la guérison des blessés et la consolation de toutes les familles endeuillées.

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[Comme on l'a dit (1,10)] l'âme humaine – Néfesh, Rouaḥ, Néshama – est incapable de se relier aux mondes tant qu'elle n'est pas descendue dans ce monde inférieur, et ne s'est pas associée au corps d'une personne. Car ces niveaux [de l'âme] doivent absolument être revêtus d'un corps dans le monde où se mènent des actions qui tendent à réparer le Monde de l'Action.

On peut trouver de nombreux versets de la Torah qui sont liés à ces trois niveaux, comme on l'a écrit plus haut (1).

S'agissant de l'effet de l'action [physique] dans les mondes supérieurs, le roi David, qu'il repose en paix, a dit : « הַיֹּצֵר יַחַד לִבָּם; הַמֵּבִין, אֶל-כָּל-מַעֲשֵׂיהֶםIl a formé leur cœur à tous, et il observe tous leurs actes. (2)» Selon le pshat [le sens simple] il aurait suffi de dire : « qui observe tous leurs actes » mais il est écrit : « qui observe אֶל (el) tous leurs actes », c'est-à-dire l'effet produit par leurs actes. Le Créateur [et Lui seul] connaît et comprend l'impact des actions [humaines] en termes de réparation des mondes, ou l'opposé, ḥas veShalom.

De même, on lit dans Qohélet : « Il appellera toutes les actions de Éloqim (ète kol ma'asseh haÉloqim) pour le jugement, [même celles qui sont entièrement cachées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.] (3)

Il n'est pas écrit que Éloqim fait passer chaque action en jugement. Éloqim signifie ici « Tout-Puissant », c'est-à-dire que lorsqu'une personne se présente pour être jugée, elle ne l'est pas pour ses seules actions, mais l'impact, bon ou mauvais, que ses actions ont eu sur toutes les forces et tous les mondes est également pris en considération. C'est le sens de l'expression «les actions de haÉloqim.»

Le verset utilise le mot « אֶת - ète » qui se rapporte à toute l'action, et non la préposition « al » qui se rattacherait aux seules actions accomplies. C'est en ce sens qu'il est écrit : « Car il paie chacun selon ses œuvres [et lui assigne le sort mérité par sa conduite.] (4) comme on l'a dit plus haut (5), lorsque l'intention d'accomplir une mitsva entre dans la pensée pure d'une personne, l'impact produit En-Haut dans la source supérieure [de cette mitsva] est immédiat, et suscite la création et la construction de mondes et de forces supérieures. Ainsi qu'il est écrit : « J'ai placé Mes paroles dans ta bouche... pour établir les Cieux. » (6)

C'est ce que Ḥazal ont enseigné : « Ne les appelle pas ''Mes fils'' (banaïkh) mais ''Mes bâtisseurs'' (bonaïkh) » (7) comme on l'a vu (8).

Cet effet [produit En-Haut] suscite inévitablement un épanchement de lumière qui enveloppe la personne depuis la Sainteté supérieure, et qui lui vient en aide pour mener à bien [l'accomplissement de la mitsva au delà de la pensée initiale.] Une fois la mitsva accomplie, cette lumière retourne à sa source.

C'est ce qui constitue le concept de « récompense » dans le Monde à venir, lié aux actions de l'homme (9). Après la séparation d'avec le corps, son âme monte pour jouir et se nourrir de la clarté des subtiles et saintes lumières, forces et mondes, qui lui ont été ajoutées et intensifiées par ses bonnes actions.

C'est ce que Ḥazal ont enseigné : « Chaque Juif possède une part du Monde à venir [littéralement : vers le Monde à venir] (10)  »

Ils ne disent pas [que cette part] est dans le Monde à venir, comme si le Monde à venir existait déjà au moment de la Création, telle une entité distincte, et que chaque personne pouvait s'en prévaloir comme d'un titre de propriété.

En réalité, le Monde à venir est généré par les actes de la personne, qui agrandit, accroît et répare cette part, à travers ses propres actions.

C'est pourquoi Ḥazal disent que chaque Juif a accès à une part de la Sainteté, de la clarté sublime qu'il a lui-même rectifiées et agrandies dans le Monde à venir, grâce à ses bonnes actions (11).

De même, le châtiment du Guéhinom correspond à la même idée : la faute est en elle-même la sanction d'une personne, comme il est écrit : « L'impie est pris dans ses péchés comme dans un lacet, il s'embarrasse dans les entraves de son crime. (12) »

C'est ainsi que « si une âme […] péchera […] en faisant un des commandements de HaShem qui ne doit pas être fait (13) » le dommage et la destruction, ḥas veShalom, adviennent immédiatement au niveau de la source d'En-Haut [du commandement transgressé], et en conséquence « Elle est brisée, [celle qui était la porte des nations!] (14) », c'est-à-dire que [par cette transgression] il suscite et renforce le pouvoir et la force de l'impureté et des qelipot (15), D.ieu nous en préserve.

Il attire ainsi sur lui-même un esprit d'impureté, qui s'empare de lui alors qu'il commet cette faute. Après quoi, cet esprit d'impureté revient à sa place, et lui [le fauteur] se trouve littéralement, de son vivant, dans le Guéhinom, qui prend possession de lui alors qu'il transgresse. Simplement, il ne s'en aperçoit pas jusqu'au moment de quitter ce monde. Alors, il se voit piégé dans les filets qu'il a lui-même tissés, [c'est-à-dire] les forces d'impureté et les êtres [spirituels] destructeurs qui ont été créés par ses actions.

C'est ce qu'enseignent nos Sages : « les impies approfondissent leur Guéhinom, (16) », ce qui signifie que c'est eux-mêmes qui creusent leur propre Guéhinom, qu'ils étendent et intensifient par leurs propres transgressions, comme il est écrit : « Mais vous tous qui attisez la flamme, [qui vous armez de torches incendiaires,] allez dans le feu de votre propre brasier, sous les torches allumées par vous-mêmes; c'est Ma main qui vous réserve ce sort. (17) »

C'est pour cela que, lorsque les hommes de la Grande Assemblée ont [temporairement] capturé le penchant au mal (18), [le feu] du Guéhinom s'est automatiquement éteint, comme il est dit : « Comme les impies s'échauffent avec le feu du penchant au mal (19), chacun de ces échauffements nourrit le feu du Guéhinom. Il arriva qu'on ne trouvait plus dans le monde aucune inclination au mal [concernant les relations sexuelles]. À ce moment, le feu du Guéhinom s'éteignit et cessa complètement de brûler. Lorsque le penchant au mal fut rétabli, les impies de ce monde commencèrent à s'échauffer à son contact, les feux du Guéhinom se remirent à brûler, car le Guéhinom ne brûle que par le pouvoir d'échauffement de l'inclination au mal des impies. (20) »

Il est écrit, dans le même ordre d'idées : « Il paie chacun selon ses œuvres et lui assigne le sort mérité par sa conduite. (21) » C'est-à-dire que l'acte lui-même, qu'il soit bon, ou, ḥas veShalom, mauvais est en lui-même sa sanction, comme on l'a vu.

Comme il est écrit : « C'est la faute elle-même qui demande compte à l'homme dans le monde futur. (22) »

« La récompense d'une Mitsva est une autre Mitsva et la sanction d'une faute est une autre faute. (23) »

« Car Éloqim fait passer toutes les actions en jugement (24) », ce qui signifie que c'est l'acte lui-même qui se dresse et produit un effet, comme on l'a expliqué.

C'est pourquoi Ḥazal enseignent que « celui qui dit que HaShem ferme les yeux sur la faute méprise sa propre vie. (25) » Cela peut sembler curieux, parce que même un homme est enclin au pardon et fermera les yeux sur certaines choses [et par conséquent, HaShem qui est infiniment miséricordieux fermera certainement les Siens.]

En vérité, comme on l'a expliqué, il ne s'agit pas de punition ou de vengeance, ḥas veShalom, mais plutôt que « le mal poursuit les pécheurs (26) »,et c'est l'acte lui-même qui constitue la sanction. Depuis la Création du Monde, HaShem a établi l'ordre [naturel] du comportement des mondes, et leur dépendance à l'égard de l'effet des actions humaines, qu'elles soient bonnes ou, ḥas veShalom, mauvaises, de sorte que chaque acte individuel a automatiquement un impact sur sa source et sa racine [supérieures. (27)]

La personne est obligée d'accepter le sort qu'elle subit du fait des forces d'impureté qu'elle a renforcées par ses actions, selon le niveau et le type de destruction. Dès lors, les dégâts causés aux mondes et à son âme seront nécessairement réparés (28).

Il est également possible d'effectuer une telle réparation par le pouvoir de la Téshouva, qui accède à sa source supérieure dans le monde de la Téshouva, un monde absolument libre et lumineux, et d'où proviennent une émanation et un épanchement supplémentaire de Sainteté supérieure et de sublime lumière, pour mettre fin à toute impureté, et pour restaurer les mondes [et les remettre] à leur état antérieur, avec une émanation de lumière nouvelle du Monde de la Téshouva qui descend sur la personne [qui a fait une Téshouva authentique.]

Il n'y a donc pas de place pour [la pensée que HaShem] pourrait « fermer les yeux », comme il est écrit : « tous tes actes sont consignés dans un Livre. (29) », c'est-à-dire que toutes les actions sont automatiquement inscrites et produisent un impact dans les royaumes supérieurs.

1 Deux séries de trois niveaux sont mentionnées plus haut. La première comprend les trois niveaux de la pensée, de la parole et de l'action. La seconde comprend les niveaux de Néfesh, Rouaḥ, et Néshama. Rabbi Ḥayim va maintenant se concentrer sur les trois niveaux de l'action (1.12), de la parole (1.13) et de la pensée (1.14). Il donne des sources scripturaires pour chaque niveau, et décrit ensuite la manière dont elles correspondent exactement aux trois niveaux de l'âme Néfesh, Rouaḥ, Néshama (fin du chapitre 14.)

2 Téhillim – Psaumes 33,15. La préposition « אֶל » apparaît superflue. Rashi explique : « Il a formé leur cœur ensemble : Leur cœur à tous ensemble et Il connaît toutes les pensées. Nos Maîtres l'ont relié à (verset 14) : ''Depuis la résidence où Il siège, le Créateur observe leur cœur [à tous] ensemble'' et ils ont déduit de là que tous sont embrassés d'un seul coup d'œil. »

3 Qohélet – Ecclésiaste 12,14 : « כִּי, אֶת-כָּל-מַעֲשֶׂה הָאֱלֹקִים יָבִא בְמִשְׁפָּט, עַל כָּל-נֶעְלָם: אִם-טוֹב, וְאִם-רָע » où la conjonction « אֶת » permet de lire : « les actions de haÉloqim. » On notera que, comme c'est fréquent, le pshat du Rabbinat (qui place une virgule après מַעֲשֶׂה) est différent : « En effet, toutes les actions, Éloqim les appellera devant Son tribunal, même celles qui sont entièrement cachées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. »

4 Iyov – Job 34,11 : « כִּי פֹעַל אָדָם, יְשַׁלֶּם-לוֹ; וּכְאֹרַח אִישׁ, יַמְצִאֶנּוּ »

5 1,6, note 8. Bien que les notes additionnelles ne soient pas présentées comme essentielles au développement central de la pensée de Rabbi Ḥayim,on voit ici qu'elles touchent à des questions très importantes, auxquelles il fait allusion à l'occasion, comme ici.

6 Yéshayahou – Isaïe 51,16 : « וָאָשִׂם דְּבָרַי בְּפִיךָ, וּבְצֵל יָדִי כִּסִּיתִיךָ; לִנְטֹעַ שָׁמַיִם וְלִיסֹד אָרֶץ, וְלֵאמֹר לְצִיּוֹן עַמִּי-אָתָּה – J'ai déposé Mes paroles dans ta bouche, et Je t'ai abrité à l'ombre de Ma main, voulant établir de [nouveaux] cieux et réédifier la terre, et dire à Sion: "Tu es mon peuple!" »

7 Berakhot 64a : « [Rabbi Ḥanina dit : les Talmidéi Ḥakhamim accroissent la paix dans le monde comme il est dit : "Tous tes enfants (banaïkh) seront les disciples de HaShem ; grande sera la concorde de tes enfants." (Yéshayahou – Isaïe 54,13). [En d'autres termes, si tous les enfants d'Israël sont instruits du Créateur, la paix régnera entre eux. Mais la Guémara ne se contente pas de ce pshat et poursuit :] Ne lis pas ''Mes enfants'' (banaïkh) mais ''Mes bâtisseurs'' (bonaïkh) – אַל תִּקְרֵי ״בָּנָיִךְ״ אֶלָּא ״בּוֹנָיִךְ״. Nos Sages ont placé ce passage, les dernières lignes du traité Berakhot, à la fin de la prière du matin.

8 En 1,3.

9 Littéralement, « qui sont dans sa main. »

10 Sanhédrin 90a : « כָל יִשְרָאֵל יֵש לָהֶם חֵלֶק לָעוֹלָם הַבָּא » Lé'olam, et non Ba'olam comme Rabbi Ḥayim va l'expliquer.

11 Rabbi Ḥayim introduit ici la note 12, reproduite à la page suivante.

12 Mishléi – Proverbes 5,22 : « עֲווֹנֹתָיו-יִלְכְּדֻנוֹ אֶת-הָרָשָׁע; וּבְחַבְלֵי חַטָּאתוֹ, יִתָּמֵךְ »

13 Wayiqra – Lévitique 4,27 : « וְאִם-נֶפֶשׁ אַחַת תֶּחֱטָא בִשְׁגָגָה, מֵעַם הָאָרֶץ: בַּעֲשֹׂתָהּ אַחַת מִמִּצְו‍ֹת ה׳, אֲשֶׁר לֹא-תֵעָשֶׂינָה-וְאָשֵׁם »

14 Yéḥezqel – Ézéchiel 26,2 : « בֶּן-אָדָם, יַעַן אֲשֶׁר-אָמְרָה צֹּר עַל-יְרוּשָׁלִַם הֶאָח--נִשְׁבְּרָה דַּלְתוֹת הָעַמִּים, נָסֵבָּה אֵלָי: אִמָּלְאָה, הָחֳרָבָה »

15 Littéralement les écorces, correspondant aux forces du mal. Il en sera davantage question en 1,18.

16 Érouvin 19a commente le verset des Psaumes (84,7) « עֹבְרֵי, בְּעֵמֶק הַבָּכָא מַעְיָן יְשִׁיתוּהוּ;גַּם-בְּרָכוֹת, יַעְטֶה מוֹרֶה – En traversant la vallée [emeq] des larmes, ils en font un pays de sources, qu'en outre une pluie précoce couvre de bénédictions. » Mais le Talmud, comme il est fréquent, retourne complètement le Pshat, qui évoque les Tsaddiqim, et en fait au contraire une description du jugement et de la sanction des impies : « La vallée [עֵמֶק - émeq, est la sanction de ceux] qui transgressent la Volonté de HaQadoqh Baroukh Hou. [Le terme - עֵמֶק – émeq] indique que leur châtiment, c'est l'approfondissement [ma'amiqin] du guéhinom. Ce sont leurs larmes qui coulent à flots comme une fontaine [מַעְיָן – maya'an]. « Qu'une pluie précoce couvre de bénédictions » indique qu'ils acceptent la justice divine et déclarent devant HaShem : « Maître du Monde, Tu as jugé avec justice. Tu as acquitté avec justice. Tu as condamné justement, et il est juste que Tu aies préparé le Guéhinom pour les impies et le Gan 'Eden pour les Tsaddiqim. »

17 Yéshayahou – Isaïe 50,11 : « הֵן כֻּלְּכֶם קֹדְחֵי אֵשׁ, מְאַזְּרֵי זִיקוֹת; לְכוּ בְּאוּר אֶשְׁכֶם, וּבְזִיקוֹת בִּעַרְתֶּם--מִיָּדִי הָיְתָה-זֹּאת לָכֶם,לְמַעֲצֵבָה תִּשְׁכָּבוּן »

18 Yoma 69b. L'épisode raconte comment les Sages ont demandé pourquoi le penchant au mal spécifique de l'idolâtrie a été créé. La réponse est que l'homme qui domine ce penchant en recevra la récompense. Les Sages proclament alors qu'ils ne veulent ni de lui, ni de la récompense. Le Ciel confirme la justesse de cette revendication, et leur permet de « capturer » l'inclination à l'idolâtrie, qu'ils détruisent. Tant que nous y sommes, se disent-ils, et puisque le moment paraît favorable, faisons de même avec le penchant aux relations interdites. Mais l'ayant capturé, les Sages constatent que toute attirance vers la reproduction disparaît avec lui, et le monde se trouve menacé de disparition. Ils se contentent alors de « l'énucléer », ce qui a pour effet d'affaiblir la tentation des relations avec les proches parents. Nulle part dans la Guémara il n'est question d'une extinction du feu du Guéhinom. C'est le Zohar qui prolonge les conséquences de cet épisode rapporté par Yoma.

19 Le penchant au mal (yetser har'a) est fréquemment comparé au feu (Sotah 48a, Qiddoushine 81a.)

20 Zohar II Térouma 150b, qui prolonge Yoma 69b.

21 Iyov – Job 34,11 : « כִּי פֹעַל אָדָם, יְשַׁלֶּם-לוֹ; וּכְאֹרַח אִישׁ, יַמְצִאֶנּוּ »

22 Zohar III Koraḥ 177a (qui commente Iyov 34,11.)

23 Avot 4,2 : « Ben Azaï dit : ''Accours pour accomplir [même] une Mitsva mineure [en apparence] et fuis la transgression, car une Mitsva en entraîne une autre et une transgression en entraîne une autre ; car le salaire d'une Mitsva est une Mitsva et la rétribution d'une transgression est une transgression.'' »

24 Qohélet – Ecclésiaste 12,14 : « כִּי, אֶת-כָּל-מַעֲשֶׂה, הָאֱלֹקִים יָבִא בְמִשְׁפָּט, עַל כָּל-נֶעְלָם: אִם-טוֹב, וְאִם-רָע – Car toutes les actions, Éloqim les appellera devant son tribunal, même celles qui sont entièrement cachées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. »

25 Baba Qama 50a. Rabbi Ḥayim cite également Yéroushalmi Shéqalim 5,1 ; Béréshit Rabba 67,4; Midrash Tanḥouma Ki Tissa 26 ; Midrash Téhillim 10,3.

26 Mishléi – Proverbes 13,21 : « חַטָּאִים, תְּרַדֵּף רָעָה »

27 Il n'existe donc pas de moyen d'abolir la responsabilité de la faute commise, et il n'est pas possible de dire que HaQadosh Baroukh Hou pourrait fermer les yeux sur elle. Il faut comprendre qu'en commettant une transgression, la personne se compromet elle-même. Rabbi Ḥayim va proposer une autre perspective sur cette question au chapitre 2,8. La rétribution d'une faute y est présentée comme la conséquence naturelle d'une certaine conduite, comparable à une maladie entraînée par des excès, ou une brûlure lorsqu'on joue avec le feu.

28 Par l'expérience des difficultés que sa faute lui a causée dans le Guéhinom.

29 Avot 2,1 : « Considère trois choses et tu n'en viendras pas à fauter : sache ce qui est au-dessus de toi : un œil qui voit, une oreille qui entend, et que tous tes actes sont consignés dans un Livre. »

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