Note 12
L'effet du bien est éternel, l'impact du mal cesse avec la rétribution.
Pour la protection de nos soldats, pour le retour des prisonniers, pour la guérison des blessés et la consolation de toutes les familles endeuillées.
[On a enseigné:] « L'attribut de bonté est plus grand que l'attribut du châtiment (1)]
Cette distinction est très importante, car la brillance subtile et la Sainteté supplémentaire abondées par les bonnes actions [d'une personne] durent éternellement. Alors que les puissances de l'impureté et les forces malveillantes qui ont été créées et développées par ses transgressions meurent et cessent d'exister après que la personne a reçu la rétribution adéquate. C'est que l'essence de leur existence provient des dommages de la faute et de la destruction qu'elle a provoquée dans les forces saintes et dans les mondes. C'est-à-dire qu'une petite quantité de force vitale et quelques étincelles de lumière parviennent jusqu'à [ces forces impures] par des voies détournées, selon le principe « je vais être comblée, puisqu'elle est ruinée. (2) »
Mais une fois qu'il a subi le jugement adéquat, « Il a dévoré une fortune et il faut qu'il la rejette (3) », et la force vitale des forces de l'impureté cessera automatiquement.
C'est pourquoi le Guéhinom est comparé à la sangsue (4), car la sangsue aspire le sang empoisonné [par la maladie], et elle en meurt immédiatement [d'après les pratiques médicales d'autrefois.]
Le même processus se produit au Guéhinom, comme on l'a expliqué.
1 Yoma 76a : « Rabbi El'azar HaModaï a dit : Quel attribut est le plus grand, l'attribut de bonté ou celui du châtiment ? Il faut dire que l'attribut de bonté est plus grand que celui du châtiment. » (cela se déduit d'une différence de langage entre les "fenêtres" par lesquelles est descendu le déluge, et des "portes" par lesquelles la manne a été distribuée.)
2 Yéḥezqel – Ézéchiel 26,2 : « Fils de l'homme, parce que Tyr s'est écriée au sujet de Jérusalem : Ah! Elle est brisée, celle qui était la porte des nations! Mon tour est venu: je vais être comblée, puisqu'elle est ruinée. » Ce verset est commenté en Méguilla 6a, par référence non à Tyr, mais à Rome et Jérusalem, l'une prospérant tandis que l'autre déchoit et réciproquement. Rome (Édom) représente le mal, et dans ce contexte, on comprend que là où est le bien, il ne peut y avoir de place pour le mal et vice-versa.
3 Iyov – Job 20,15. La « fortune » qu'il a avalée représente le mal dans ce contexte.
4 'Avodah Zara 17a (Tossefot).