2.8
L'impact négatif de la faute est une conséquence, et non une punition.
Pour la protection du 'Am Israël ; pour le rétablissement complet de la sante de Hélène-Esther bat Corinne et de tous les malades et blessés en Israël
C'est pourquoi Ḥazal enseignent que « celui qui dit que HaShem ferme les yeux sur les fautes néglige sa propre vie. (1) » Cette affirmation est curieuse, et elle à déjà été expliquée plus haut (2).
Mais cette idée peut être mieux expliquée encore dans notre contexte. HaShem, en effet, ne recherche pas la « vengeance ». Il est dans la nature de l'homme d'être affecté par les mauvaises nourritures qu'il absorbe. Ces aliments vont le faire souffrir, le rendre malade, et même, s'agissant du poison, le faire mourir, auquel cas il devra rendre compte de sa propre vie (3). C'est également le cas pour les transgressions d'une âme fautive, ḥas veShalom. Car c'est la Volonté de HaShem, béni soit Son Nom, que l'agencement et les détails des mondes dépendent des actions de l'homme, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, ḥas veShalom, car elles sont pour eux l'équivalent de la subsistance et de la nourriture.
C'est une situation que HaShem ne peut « ignorer (4) », et le fauteur devra évacuer l'ordure et l'impureté qui ont prospéré dans les mondes du fait de ses fautes, par un des moyens mentionnés plus hautv (5).
À présent, tu verras et comprendras certainement le concept de supplément et d'accroissement de la Berakha, et l'exigence extraordinaire de notre Service divin, en tant qu'il maintient les mondes à l'existence, et qu'il épanche en eux une abondance de bénédiction et de sainteté supplémentaires, à travers leur connexion avec l'Essence divine, selon Sa Volonté sublime, comme le montre [l'image] de la nourriture et de la subsistance évoquée plus haut. C'est Sa Volonté, et sa Gloire, pour des raisons cachées en Lui, dont nous ne pouvons rien saisir (6).
Il faut donc que chaque membre du peuple saint ait le souci de rendre ses actes acceptables devant HaShem. Qu'il s'attache cette pensée (7), et qu'il purifie son intention comme il convient, lorsqu'il s'adonne à l'étude de la Torah et à l'accomplissement des commandements [divins], de telle manière que par cette « nourriture », une Sainteté supplémentaire et une lumière nouvelle s'épanchent sur les mondes.

2 P1C12.La question posée là-bas est la suivante : si déjà l'homme est capable de miséricorde, et peut ignorer certaines choses (telles que le mal qu'on lui a fait), alors certainement HaQadosh Baroukh Hou, qui est appelé « le Miséricordieux », saura fermer les yeux sur les fautes de l'homme. Tel n'est pas le cas, mais il faut comprendre que c'est l'acte fautif lui-même qui en est par lui-même le châtiment.
3 L'homme ne doit pas négliger sa santé, ni mettre inutilement sa vie en danger, sous peine de devoir en rendre compte au Créateur du monde.
4 Puisque c'est l'ordre des choses, et la manière même dont la Création est conçue et organisée, le fait de « fermer les yeux » sur les fautes et leurs conséquences n'aurait pas de sens.
5 C'est-à-dire l'acceptation des épreuves qui sont la conséquence « naturelle » des fautes, ou bien par une Téshouva sincère.
6 Nous pouvons décrire l'économie de la Création, telle que Rabbi Ḥayim l'a présentée avec un certain niveau de détail, mais il ne nous est pas possible de comprendre pourquoi HaShem a voulu que les choses fonctionnent de cette manière.
7 Littéralement : qu'il forge cette pensée, de sorte qu'elle soit solidement arrimée à son cœur.