2.9

La prière au temps fixé est la nourriture principale des mondes.

Pour la protection du 'Am Israël ; pour le rétablissement complet de la sante de Hélène-Esther bat Corinne et de tous les malades et blessés en Israël

<- Page précédente                    Page suivante ->


Pour préciser davantage (1), la forme principale de nourriture pour les mondes ainsi que pour l'âme humaine elle-même est l'acte de prier aux moments fixés (2-3) comme l'ont enseigné Ḥazal : « Sa nourriture est la prière qui a la valeur d'un sacrifice. (4) »

« Et Rivqa dit à Ya'aqov... » afin qu'il se lève [et amène] ces excellentes nourritures, et Ya'aqov se leva, dans ce monde inférieur, et se revêtit de prière et de supplication... « il [Yitsḥaq] dit : "Quel est donc cet autre, qui avait pris du gibier et me l'avait apporté" » accompagné de prière et de supplications ? « J'ai mangé de tout. (5) »

« Que mon père se dispose à manger de la chasse de son fils » ce sont les prières qui montent et s'attachent [à HaShem]. (6)

« J'ai mangé de mes rayons de miel... » Le Zohar explique entièrement la séquence des termes de ce verset par le format de la prière (7).

Le Zohar explique cela également [ailleurs] en relation avec la prière, mais sous un angle un peu différent (8.)

Rabbi Shim'on a enseigné : c'est le secret de la raison pour laquelle il n'est pas permis de goûter quoi que ce soit avant que le Roi des mondes supérieurs ait mangé. Et que [mange-t-il?] La prière. « Avant que le Roi des mondes supérieurs ait mangé », ce sont les trois premières [bénédictions de la 'Amidah] et les trois dernières (9).

Tout cela s'accorde avec avec le sens de ce que nous avons dit auparavant, à savoir qu'il s'agit de l'épanchement d'une Sainteté, d'une bénédiction et d'une lumière supplémentaires pour tous les mondes.

C'est ce que dit le Zohar cité plus haut (10), à quoi il faut se référer.

Et l'authentique serviteur de D.ieu veillera à se concentrer sur cet [enseignement.] (11)

1 Dans la continuité du chapitre 8.

2 Rabbi Ḥayim introduit ici la note 29, qui figure à la fin de ce chapitre et s'intitule : La prière au lieu des sacrifices comme nourriture pour HaShem aux temps fixés.

3 Rabbi Ḥayim met ici l'accent sur l'importance de l'heure prescrite pour la prière. C'est un point qu'il développera dans la section des « Chapitres » (notamment le quatrième). Néanmoins, dans le quatrième Portique (P4C26), il indiquera que bien que la prière en son temps ait le pouvoir de faire descendre une lumière supplémentaire sur les mondes, et soit le vecteur le plus approprié de cette lumière comme le montre le présent chapitre, elle ne peut se comparer, pour de nombreuses raisons, à la puissance de l'étude de la Torah, dont dépend l'existence même des mondes. En P4C26, il cite Shabbat 10a, et décrit la prière comme capable d'amener une lumière transitoire, agissant uniquement aux temps fixés par les Sages. L'étude de la Torah, quant à elle, amène une force vitale éternelle, dont dépend le maintien des mondes à l'existence. Elle n'a aucun moment fixe et peut se pratiquer à tout instant. Ce n'est pas le cas de la prière.

4 Zohar I Béreshit 24a.

5 Zohar Raya Méhemna III Emor 99b-100a citant Béreshit 27,33.

6 Zohar Raya Méhemna III 235a citant Béreshit 27,31. Les prières sont comparées à un « gibier » spirituel, qui s'élève vers le Divin et s'unit à Lui.

7 Zohar Raya Méhemna III Pinḥas 226a citant Shir haShirim 5,1.

8 Zohar III Pinḥas 244a citant également Shir haShirim 5,1.

9 Zohar III Pinḥas 241b.

10 V. note 29.

11 L'homme doit être pleinement conscient de l'impact de ses actions, notamment dans la prière, mais aussi dans l'accomplissement des Mitsvot et l'étude de la Torah.

© 2016 Worlds Collide. Tous droits réservés.
Optimisé par Webnode
Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer